LA FABRIQUE DE L'HOMME ENDETTÉ
ESSAI SUR LA CONDITION NÉOLIBÉRALE
14,60 €
Disponible bajo pedido
- AMSTERDAM
- 2012
La dette, tant privée que publique, semble aujourdhui une préoccupation majeure des « responsables » économiques et politiques.
Dans La Fabrique de lhomme endetté, Maurizio Lazzarato montre cependant que, loin dêtre une menace pour léconomie capitaliste, elle se situe au cur même du projet néolibéral.
À travers la lecture dun texte méconnu de Marx, mais aussi à travers la relecture décrits de Nietzsche, Deleuze, Guattari ou encore Foucault, lauteur démontre que la dette, loin de nêtre quune réalité économique, est avant tout une construction politique, et que la relation créancier/débiteur est le rapport social fondamental de nos sociétés.
La dette nest pas dabord un dispositif économique, mais une technique sécuritaire de gouvernement et de contrôle des subjectivités individuelles et collectives, visant à réduire lincertitude du temps et des comportements des gouvernés. Selon la logique « folle » du néolibéralisme qui prétend substituer le crédit aux salaires et aux droits sociaux, avec les effets désastreux que la crise des subprimes a illustrés de façon dramatique , nous devenons toujours davantage les débiteurs de lÉtat, des assurances privées et, plus généralement, des entreprises, et nous sommes incités et contraints, pour honorer nos engagements, à devenir les « entrepreneurs » de nos vies, de notre « capital humain » ; cest ainsi tout notre horizon matériel, mental et affectif qui se trouve reconfiguré et bouleversé.
Comment sortir de cette situation impossible ? Comment échapper à la condition néolibérale de lhomme endetté ? Si lon suit Maurizio Lazzarato dans ses analyses, selon lesquelles la dette est avant tout un instrument de contrôle politique et lexpression de rapports de pouvoir, force est de reconnaître quil ny pas dissues simplement techniques, économiques ou financières. Il nous faut remettre en question radicalement le rapport social fondamental qui structure le capitalisme : le système de la dette.
Dans La Fabrique de lhomme endetté, Maurizio Lazzarato montre cependant que, loin dêtre une menace pour léconomie capitaliste, elle se situe au cur même du projet néolibéral.
À travers la lecture dun texte méconnu de Marx, mais aussi à travers la relecture décrits de Nietzsche, Deleuze, Guattari ou encore Foucault, lauteur démontre que la dette, loin de nêtre quune réalité économique, est avant tout une construction politique, et que la relation créancier/débiteur est le rapport social fondamental de nos sociétés.
La dette nest pas dabord un dispositif économique, mais une technique sécuritaire de gouvernement et de contrôle des subjectivités individuelles et collectives, visant à réduire lincertitude du temps et des comportements des gouvernés. Selon la logique « folle » du néolibéralisme qui prétend substituer le crédit aux salaires et aux droits sociaux, avec les effets désastreux que la crise des subprimes a illustrés de façon dramatique , nous devenons toujours davantage les débiteurs de lÉtat, des assurances privées et, plus généralement, des entreprises, et nous sommes incités et contraints, pour honorer nos engagements, à devenir les « entrepreneurs » de nos vies, de notre « capital humain » ; cest ainsi tout notre horizon matériel, mental et affectif qui se trouve reconfiguré et bouleversé.
Comment sortir de cette situation impossible ? Comment échapper à la condition néolibérale de lhomme endetté ? Si lon suit Maurizio Lazzarato dans ses analyses, selon lesquelles la dette est avant tout un instrument de contrôle politique et lexpression de rapports de pouvoir, force est de reconnaître quil ny pas dissues simplement techniques, économiques ou financières. Il nous faut remettre en question radicalement le rapport social fondamental qui structure le capitalisme : le système de la dette.
- 124 páginas
- Francés
- 140.000 mm x 190.000 mm
- ISBN: 978-2-35480-096-3
- EAN: 9782354800963
14,60 €
Disponible bajo pedido
- AMSTERDAM
- 2012
La dette, tant privée que publique, semble aujourdhui une préoccupation majeure des « responsables » économiques et politiques.
Dans La Fabrique de lhomme endetté, Maurizio Lazzarato montre cependant que, loin dêtre une menace pour léconomie capitaliste, elle se situe au cur même du projet néolibéral.
À travers la lecture dun texte méconnu de Marx, mais aussi à travers la relecture décrits de Nietzsche, Deleuze, Guattari ou encore Foucault, lauteur démontre que la dette, loin de nêtre quune réalité économique, est avant tout une construction politique, et que la relation créancier/débiteur est le rapport social fondamental de nos sociétés.
La dette nest pas dabord un dispositif économique, mais une technique sécuritaire de gouvernement et de contrôle des subjectivités individuelles et collectives, visant à réduire lincertitude du temps et des comportements des gouvernés. Selon la logique « folle » du néolibéralisme qui prétend substituer le crédit aux salaires et aux droits sociaux, avec les effets désastreux que la crise des subprimes a illustrés de façon dramatique , nous devenons toujours davantage les débiteurs de lÉtat, des assurances privées et, plus généralement, des entreprises, et nous sommes incités et contraints, pour honorer nos engagements, à devenir les « entrepreneurs » de nos vies, de notre « capital humain » ; cest ainsi tout notre horizon matériel, mental et affectif qui se trouve reconfiguré et bouleversé.
Comment sortir de cette situation impossible ? Comment échapper à la condition néolibérale de lhomme endetté ? Si lon suit Maurizio Lazzarato dans ses analyses, selon lesquelles la dette est avant tout un instrument de contrôle politique et lexpression de rapports de pouvoir, force est de reconnaître quil ny pas dissues simplement techniques, économiques ou financières. Il nous faut remettre en question radicalement le rapport social fondamental qui structure le capitalisme : le système de la dette.
Dans La Fabrique de lhomme endetté, Maurizio Lazzarato montre cependant que, loin dêtre une menace pour léconomie capitaliste, elle se situe au cur même du projet néolibéral.
À travers la lecture dun texte méconnu de Marx, mais aussi à travers la relecture décrits de Nietzsche, Deleuze, Guattari ou encore Foucault, lauteur démontre que la dette, loin de nêtre quune réalité économique, est avant tout une construction politique, et que la relation créancier/débiteur est le rapport social fondamental de nos sociétés.
La dette nest pas dabord un dispositif économique, mais une technique sécuritaire de gouvernement et de contrôle des subjectivités individuelles et collectives, visant à réduire lincertitude du temps et des comportements des gouvernés. Selon la logique « folle » du néolibéralisme qui prétend substituer le crédit aux salaires et aux droits sociaux, avec les effets désastreux que la crise des subprimes a illustrés de façon dramatique , nous devenons toujours davantage les débiteurs de lÉtat, des assurances privées et, plus généralement, des entreprises, et nous sommes incités et contraints, pour honorer nos engagements, à devenir les « entrepreneurs » de nos vies, de notre « capital humain » ; cest ainsi tout notre horizon matériel, mental et affectif qui se trouve reconfiguré et bouleversé.
Comment sortir de cette situation impossible ? Comment échapper à la condition néolibérale de lhomme endetté ? Si lon suit Maurizio Lazzarato dans ses analyses, selon lesquelles la dette est avant tout un instrument de contrôle politique et lexpression de rapports de pouvoir, force est de reconnaître quil ny pas dissues simplement techniques, économiques ou financières. Il nous faut remettre en question radicalement le rapport social fondamental qui structure le capitalisme : le système de la dette.
- 124 páginas
- Francés
- 140.000 mm x 190.000 mm
- ISBN: 978-2-35480-096-3
- EAN: 9782354800963
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